C’est la question que se pose Jonathan Coe dans ce roman brillant qui chronique avec une ironie mordante l’histoire politique de l’Angleterre des années 2010.
Du premier gouvernement de coalition en Grande-Bretagne aux émeutes de Londres en 2011, de la fièvre joyeuse et collective des jeux Olympiques de 2012 au couperet du référendum sur le Brexit, Le cœur de l’Angleterre explore avec humour et mélancolie les désillusions publiques et privées d’une nation en crise.
Dans cette période trouble où les destins individuels et collectifs basculent, les membres de la famille Trotter reprennent du service.
Benjamin a maintenant cinquante ans et s’engage dans une improbable carrière littéraire, sa sœur Lois voit ses anciens démons revenir la hanter, son vieux père Colin n’aspire qu’à voter en faveur d’une sortie de l’Europe et sa nièce Sophie se demande si le Brexit est une cause valable de divorce.
L'avis du Délirien: ⭐⭐⭐
J'ai aimé ce livre, pas facile néanmoins. En effet il est le troisième roman de J.Coe, après "Bienvenue au club" puis "Le cercle fermé" que je n'avais pas lu...
Donc forcement, difficile au début de suivre les personnages et de les situer dans la fratrie !
Il était très intéressant de suivre l'évolution de l'Angleterre sur 10 ans, dans cette Europe qu'ils ont rejetée!
A propos de l'auteur:
Jonathan Coe est un écrivain britannique, né le 19 août 1961 à Birmingham.
Il a étudié à la King Edward's School à Birmingham et au Trinity College à Cambridge avant d'enseigner à l'Université de Warwick. Il doit sa notoriété à l'étranger à son troisième roman Testament à l'anglaise. Cette virulente satire de la société britannique des années du thatchérisme a connu un important succès auprès du public. Jonathan Coe a reçu le Prix Médicis étranger en 1998 pour La Maison du sommeil.
En 2001 et 2004, le diptyque Bienvenue au Club suivi par Le Cercle fermé suit les aventures d'un même groupe de personnages pendant leur dernière année de lycée dans le premier roman puis vingt ans plus tard dans le second.
Ces deux romans servent l'auteur dans sa fresque du Royaume-Uni des années 70 et 1990, pour mieux observer les mutations profondes qu'a subies la société entre ces deux dates, avec les réformes thatchéristes et blairistes.
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