La lecture de Maryvonne.B, Claude.M, Patricia.B: " Le fils du pauvre" de Mouloud Feraoun

Le roman est autobiographique et fait partie d'une trilogie  Le fils du pauvre , La terre et le sang et  Les chemins qui montent 

Le roman se passe pendant l'entre deux guerres.

Nés en Kabylie ,les Menrad font figure de pauvres mais ne s'en rendent pas compte. Ils sont comme les autres voila tout....

Mouloud le fils était destiné à devenir berger mais il était ambitieux ,il a pu étudier ,conquérir un diplôme et sortir de la pauvreté . Une chance dont il s'excuse .

Dans ce livre il nous raconte son village, les us et coutumes de la société kabyle, le travail des hommes et des femmes, la place des enfants males, la gestion des conflits familiaux et sa formation jusqu'l'entrée a l'école d'instituteur et enfin;;;;la fierté de son père

Extrait :" Oh ! ce n'est ni de la poésie ,ni une étude psychologique, ni même un roman d'aventures puisqu'il n'a pas d'imagination. Il voulait simplement raconter sa propre histoire " 

L'avis du Délirien: ⭐⭐⭐⭐

C'est réussit ,bien écrit et poétique c'est peut être ce qui m'a fait dire (durant notre discussion) que c'était "gentil" mais j'ai aimé l'émotion qui s'en dégage .

A propos de l'auteur: 

Mouloud Féraoun est né en  Algérie en 1913.

Élève de l'école normale de la Bouzareah (Alger), Mouloud Feraoun enseigne durant plusieurs années comme instituteur, directeur d'école et de cours complémentaire, avant d'être nommé inspecteur des centres sociaux. 

Feraoun commence à écrire en 1934 son premier roman, Le fils du pauvre. L'ouvrage, salué par la critique obtient le Grand prix de la ville d'Alger.

Il fut ami avec Albert Camus.

L'écrivain est abattu à Alger avec cinq de ses collègues inspecteurs de l'Education Nationale, à quatre jours seulement du cessez-le-feu, par un commando de l'OAS (l'assassinat de Château Royal).

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