La lecture de Patrick.S, Geneviève.D, Isabelle.J: "Le pingouin" de Andrei Kourkov....Brrrrr


Cycle littérature des pays de l'Est
L'UKRAINE

Pour  vaincre  sa  solitude  et  agrémenter  sa  vie  monotone,  et  l’améliorer  économiquement,  Victor,  qui  est  un  homme  naïf,    a  adopté  un  pingouin "MICHA" au  zoo  de  KIEV  et  s’est  lancé,  pour  le  compte d’un journal local,   dans la rédaction des nécrologies, pour des personnes importantes,  alors qu’elles ne sont pas encore décédées.

Mais, un beau jour, ces personnes se mettent à disparaitre pour de bon...  

En parallèle, Victor recueille une petite fille, confiée à ses soins par un ami et engage une jeune  nounou, avec laquelle il entreprend une relation quasi amoureuse. 

En  parallèle,  il  concède  la  mise  à  disposition  de  son  pingouin  pour  valoriser,  par  présence  de  celui-ci, le décorum d’enterrements de personnalités, au profil pseudo-mafieux.

 Tout  cela  se  déroule  dans  le  monde  impitoyable  et  absurde  de  l’ex-URSS,  minée  par  la  corruption,  les  mensonges,  sur  un  fond  d’alcoolisme  exacerbé.  

Un  monde  déboussolé  au  sein  duquel prime la loi du plus fort.

L’avis du DELIRIEN : ⭐⭐⭐⭐⭐

Ce  roman  est  savoureux,  plein  d’aventures  loufoques  et  complètement  décalé.  

Une  écriture  enlevée  et  savoureuse,  met  en  lumière  des  accents  de  tendresse  émanant  des  personnages  et  offre de nombreux traits d’humour, inattendus dans un environnement noir et dépressif.

A propos de l’auteur : 

Andrei KOURKOV est né en RUSSIE en 1961 et vit à KIEV. Il affirme savoir parler sept langues étrangères.Il a  exercé  différents  métiers  comme  rédacteur,  gardien  de  prison  à  ODESSA,    où  il  rédige  ses  premiers récits et officié comme cameraman. Il a rédigé une trentaine de scénarios de films et de  documentaires. Il  a  écrit  également Le caméléon, Les pingouins n'auront jamais froid, Truite à la slave. Ses  romans  se  caractérisent  par  un  regard  acéré  et  ironique  sur  la  vie  dans  les  sociétés  post-soviétiques.  On  y  trouve  quantité  de  situations  abscondes  de  la  vie  quotidienne  russe  ou  ukrainienne  qui,  déformées  à  l'extrême,  deviennent surréalistes.  Cependant,  Kourkov  pose  un  regard toujours grave et tendre sur ses personnages. Il utilise souvent le registre de la fable animalière qui lui permet de dépeindre avec humour la vie  politique et sociale des années post-russes.


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