La lecture de Nicole.S: "La gouvernante suédoise".... chutttt....

 
Le livre se déroule entre la Suède et la France à la fin du XIXe. 
Léonard Sèzeneau rencontre Hulda en Suède. Il est beaucoup plus âgé qu’elle, déjà marié, d’un milieu social différent. 
Et pourtant, ils vont se marier et avoir cinq enfants. Livia sera leur gouvernante, une Suédoise embauchée pour aider Hulda à gérer les enfants et la maison et à apprendre le français aux enfants, une langue qu’Hulda parle mal. 
Livia va suivre la famille en France, devenant à la fois l’amie d’Hulda et l’amante de Léonard.

« Il y a des histoires étranges dans toutes les familles. Des secrets, des choses inavouables, inavouées, quelquefois terribles, sur lesquelles les adultes se taisent, comme si le silence pouvait étouffer la réalité, et, qui sait, la faire disparaître. Mais il arrive que, malgré tout, des mots s’échappent, parviennent aux oreilles des enfants distraits, et même à demi, ils les entendent. Un jour, ces mots prennent sens, et une histoire singulière se dessine. »

Marie Sizun  mêle d'une écriture très délicate, narration et description créant une histoire plus que réaliste car "La gouvernante suédoise" est un livre sur sa propre famille, trois générations plus tôt. Une histoire d’amour, de secrets et de mort. elle est sienne. Elle imagine donc les relations et conflits qu’ont entretenus ses ancêtres et essaie de redonner le bon rôle à chacun. Elle tisse donc sa propre histoire en découvrant des secrets de famille longtemps enfouis…

L'avis du Délirien:  ❤❤❤

J’ai adoré ce roman tant par l’écriture ciselée de l’auteure que par l’histoire qu’elle nous raconte. A mi-chemin entre Flaubert et Maupassant, on est dans une véritable histoire de femmes, de famille, histoire qui se passe derrière les portes closes, quand les enfants sont couchés et que personne n’entend les larmes…

A propos de l'auteure:

Marie-Sizun est née en 1940. Agrégée de lettres classiques, elle a enseigné la littérature française à Paris, en Allemagne et en Belgique. Elle s’est consacrée à l’écriture à la retraite et son premier roman est paru en 2005 "Le père de la petite". Trois ans plus tard, en 2008, elle a obtenu le Grand Prix littéraire des lectrices de Elle pour "La Femme de l’Allemand", ainsi que le prix du Télégramme. 

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