Dans
ce long récit qui démarre dans les années 70, nous suivons pendant
une vingtaine d’années, chaque membre de la famille Mulvaney.
Ils
vivent en pleine nature, dans une grande et belle maison, entourés
de chats, chiens,
chevaux et reçoivent souvent. Le père (Mickaël) fier de sa réussite sociale, dirige son entreprise de couverture avec beaucoup de compétence. La mère (Corinne) femme originale, rustique et fantasque, est très amoureuse de son mari et adore ses enfants qui le lui rendent bien. Mike le fils aîné (Mickey junior) étincelle au sein de l’équipe de foot, Patrick est un génie précoce, atypique et désabusé pourvu d’un quotient intellectuel hors norme. Marianne est une belle jeune fille douce, sage et réfléchie, radieuse, très populaire au sein de son école. Le cadet de la famille, Judd n’a que dix ans lorsque les Mulvaney doivent quitter définitivement High Point Farm. Il est, par la plume de Joyce Carol Oates, le narrateur de ce bonheur perdu.
chevaux et reçoivent souvent. Le père (Mickaël) fier de sa réussite sociale, dirige son entreprise de couverture avec beaucoup de compétence. La mère (Corinne) femme originale, rustique et fantasque, est très amoureuse de son mari et adore ses enfants qui le lui rendent bien. Mike le fils aîné (Mickey junior) étincelle au sein de l’équipe de foot, Patrick est un génie précoce, atypique et désabusé pourvu d’un quotient intellectuel hors norme. Marianne est une belle jeune fille douce, sage et réfléchie, radieuse, très populaire au sein de son école. Le cadet de la famille, Judd n’a que dix ans lorsque les Mulvaney doivent quitter définitivement High Point Farm. Il est, par la plume de Joyce Carol Oates, le narrateur de ce bonheur perdu.
JCO
donne l’illusion d’une famille heureuse, aimante, très liée, en
conformité avec le monde du "paraître" de la société américaine.
Puis au fil des pages, avec tristesse et empathie, on assiste à la
lente dégradation de cette cellule familiale idéale depuis
ce jour de la Saint Valentin 1976 où « personne
ne serait capable de donner un nom à ce qui était arrivé, pas même
Marianne à qui c’était arrivé ».
La famille se délite, Marianne est éloignée chez une tante, Mickey
junior s’engage dans l’armée, Patrick, après un dernier coup
d’éclat à la remise des prix du Lycée de Mont-Ephraim, entre à
l’Université d’Ithaca, seul le jeune Judd assiste, impuissant,
au désarroi de sa mère face à la déchéance de son père.
« Les familles sont comme ça, parfois. Quelque chose se détraque et personne ne sait quoi faire et les années passent… et personne ne sait quoi faire. » (p.654)
« Les familles sont comme ça, parfois. Quelque chose se détraque et personne ne sait quoi faire et les années passent… et personne ne sait quoi faire. » (p.654)
L'avis
du Délirien: ❤❤
Roman
ambigu, perturbant. J'ai aimé l’écriture de JCO, la finesse
psychologique de description de chacun de ses personnages, la
description des lieux, des situations.
Du livre au ciné:
"Une famille déchirée"
Suivez ce lien pour en savoir plus
"Une famille déchirée"
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