La lecture de Yves.C: "Le mariage de plaisir" : le mariage en CDD

Dans l’islam, il est permis à un homme qui part en voyage de contracter un mariage à durée déterminée pour ne pas être tenté de fréquenter les prostituées. On le nomme "mariage de plaisir"


Une belle histoire d’amour entre un commerçant de Fès qui part chaque année faire le plein d’épice à Dakar où il noue un mariage de plaisir avec la belle Nabou.
Mais c’est aussi une histoire sur le racisme à la fois vis-à-vis des Européens mais surtout entre les noirs de l’Afrique dites noire et les Maghrébins blancs  du Maroc.
Follement amoureux sentiment qu’il ne connaissait pas avec son mariage arrangé avec Lalla Fatma.

L'avis du délirien: ❤❤❤
Pour ce qui est de l’écriture et de la construction du livre. La première partie qui concerne l’histoire d’amour est bien plus riche et bien léché. Pour ce qui est de quelques décennies après, il manque un peu de précision…. On a l’impression que l’histoire s’emballe un peu comme s’il fallait vraiment que l’auteur termine le livre.
Personnellement j’adore m’emparer des livres dont je connais bien la région ici Fès, Ouarzazate, Merzouga, Tanger où je reconnais les odeurs et l’ambiance. Et là je suis comblé !!

A propos de l'auteur:
 Tahar Ben Jelloun est un écrivain, peintre et poète franco-marocain né le 1er décembre 1944 à Fès. Il est notamment connu pour son roman récompensé du prix Goncourt, La nuit sacrée, ses nombreux essais pédagogiques dont Le racisme expliqué à ma fille et sa collaboration régulière au sein du journal Le Monde.

Cependant, soupçonné d’avoir participé à des manifestations étudiantes, le jeune homme est envoyé dans un camp militaire disciplinaire de l’armée pendant deux ans, de 1966 à 1968. Une fois libéré, Tahar Ben Jelloun reprend ses études pour enseigner la philosophie en français. En parallèle, il s’adonne de plus en plus fréquemment à l’écriture et publie son premier poème en 1968, L’aube des dalles dans le magazine Souffles. En 1971, Tahar Ben Jelloun décide alors de s’installer à Paris. L’année de son déménagement à Paris, les éditions Atalantes publient le premier recueil de poésies intitulé Hommes sous linceul de silence. Ravi de ce premier succès, il publie l’année suivante, en 1973, son premier roman Harrouda

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