"Le bûcher des vanités": la finance grandeur et décadence

Il a tout ce Sherman Mac Coy, bel appart, belle femme, super job...De nombreux chiffres tout au long du récit, indiquent le coût d'une voiture, d'un costume, de chaussures, d'un salaire, d'un emprunt immobilier ou encore leur marques et leurs matières de fabrication...

Une vie gouvernée par le dieu dollar...

Mais un soir, alors qu’il se balade avec sa petite maîtresse, un accident ou incident va faire basculer sa vie.

Commencera alors une lente chute qui le conduira jusqu'à sa perte totale. Mac Coy sera un cible idéale pour "venger" les minorités du Bronx parce qu'il est riche ET blanc, il sera traîné devant les tribunaux et subira toutes les humiliations .

Tous les personnages du roman feront preuve d'hypocrisie pour soigner leur image.

Qu’est-ce-que le « Bûcher des vanités » ? 

En 1497 les disciples du moine Jérôme Savonarole, moine à Florence, rassemblent des milliers d’objets pour les brûler, le jour du Mardi Gras. Les objets détruits sont ceux qui poussent au péché, spécialement ceux qui touchent à la vanité.

Tout  ce qui arrive dans nos vies est déterminé par notre statut social, Tom Wolfe considère la place de la vérité plus importante que celle de l'imagination.

Avis du délirien:❤❤❤

J'ai aimé ce roman foisonnant en plongée abyssale dans le New-York du 20 éme siècle.
Pour ma part le petit bémol est la profusion de détails et de dialogues qui font traîner le récit en longueur.

Du livre au ciné : 1991

https://www.youtube.com/watch?v=vN_og66v6DI

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