"Une façon d'aimer" de Dominique Barberis



Dans Une façon d'aimer résonnent de nombreuses chansons. Comme à l'époque du transistor. 

Nous sommes dans les années 50 et dans le roman, on écoute Guy Beart, Patachou ou DalidaCette bande son musicale sert de décor. Madeleine est belle comme Michèle Morgan. Le mystère entoure cette grande et mince jeune fille, aux "robes claires, d’été, à la mode (...) un imprimé fleuri dont on ne distingue pas le motif, une jupe large et froncée de type 'parachute', l'ourlet à la cheville." Elle n'est pas hautaine, elle est timide, provinciale. "L'élégance est dans le maintien" : slogan traditionnel et si conventionnel repris par Dominique Barbéris pour décrire cette jeune femme de 27 ans. 

Une rencontre, enfin, semble soupirer la famille, un mariage et le couple part à Douala.

Dans ce Cameroun à la violence sourde qui aspire à l'indépendance, le petit milieu des "expats" vit au rythme des soirées sur les grandes terrasses ou "de l'intérieur du jardin éclairé, on apercevait en hauteur, comme des ombres en relief, les palmes des cocotiers qui bordaient le mur du côté du trottoir." 

L'insouciance est partout dans ce climat, où les hommes travaillent et les femmes organisent les réceptions. 

Cependant Madeleine ne se sent pas à sa place. 

Les rumeurs de violence ne transpercent pourtant pas les hauts murs des résidences des colonisateurs. 

Un soir, Yves Prigent, mi-agent secret, mi-fonctionnaire au charme terrible, invite Madeleine à danser. Au rythme du mambo, sa vie va basculer. Une pente légère, mais vertigineuse.


L'avis du délirien:  Dans Une façon d'aimer résonnent de nombreuses chansons. Comme à l'époque du transistor. Nous sommes dans les années 50 et dans le roman, on écoute Guy Beart, Patachou ou DalidaCette bande son musicale sert de décor. Madeleine est belle comme Michèle Morgan. Le mystère entoure cette grande et mince jeune fille, aux "robes claires, d’été, à la mode (...) un imprimé fleuri dont on ne distingue pas le motif, une jupe large et froncée de type 'parachute', l'ourlet à la cheville." Elle n'est pas hautaine, elle est timide, provinciale. "L'élégance est dans le maintien" : slogan traditionnel et si conventionnel repris par Dominique Barbéris pour décrire cette jeune femme de 27 ans. Une rencontre, enfin, semble soupirer la famille, un mariage et le couple part à Douala.

Dans ce Cameroun à la violence sourde qui aspire à l'indépendance, le petit milieu des "expats" vit au rythme des soirées sur les grandes terrasses ou "de l'intérieur du jardin éclairé, on apercevait en hauteur, comme des ombres en relief, les palmes des cocotiers qui bordaient le mur du côté du trottoir." L'insouciance est partout dans ce climat, où les hommes travaillent et les femmes organisent les réceptions. Cependant Madeleine ne se sent pas à sa place. Les rumeurs de violence ne transpercent pourtant pas les hauts murs des résidences des colonisateurs. Un soir, Yves Prigent, mi-agent secret, mi-fonctionnaire au charme terrible, invite Madeleine à danser. Au rythme du mambo, sa vie va basculer. Une pente légère, mais vertigineuse.


L'avis du délirien: ⭐⭐⭐

Ce livre est d'une grande sensibilité, est intéressant car il relate la vie des colons en Afrique, surtout l'oisiveté des femmes.

Néanmoins, il ne m'a pas emporté comme je l'aurai souhaité.

A propos de l'auteure:

Née en 1958 à Douala, Dominique Barbéris a grandi entre Bruxelles et Nantes avant d’intégrer l’École normale supérieure de Sèvres en 1978, puis la Sorbonne. 

Agrégée de lettres modernes, elle enseigne d’abord au lycée de Boulogne-Billancourt, passe par la communication d’entreprise — domaine dont elle transmet ensuite les techniques — puis revient à l’université: à la Sorbonne, en langues étrangères appliquées puis à l’UFR de langue française, où elle enseigne la stylistique et anime des ateliers d’écriture, également à Sciences Po Paris. 

Romancière et scénariste, elle est l’auteure de onze romans et récits; elle est l’épouse de Jean-Pierre Barberis, fils de l’écrivain Pierre Barberis.


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