la lecture de Nicole.S: "La cuisinière d'Himmler" de Frantz Olivier Giesberg...Succulent !


Rose une centenaire qui habite Marseille en 2012 et nous raconte l'histoire de sa vie face à l'Histoire. 

Entre les chapitres, une petite énigme ne sera résolue qu'à la fin, ce qui tient le lecteur en apnée dans les périples de cette cuisinière.


Rose est née arménienne en Turquie au début du siècle, sa famille sera décimée, elle sera sauvée dans des conditions révoltantes, le destin la portera dans le sud de la France dans une famille de paysans adorables, puis à la tête d'un restaurant à Paris, et une fuite rapide pour les Etats-Unis, puis un retour en deuil en Chine, et de retour à Marseille en passant par l'Albanie. Elle aimera des hommes et des femmes, aura des enfants, rencontrera la mort plusieurs fois sur son chemin. Et elle se vengera.... Aucun crime ne restera impuni.

Ce livre traite de la petite histoire parallèle à la grande, de l'amour et de la haine qui portent les êtres humains, de la petitesse de grands hommes. On y rencontre Sartre et Beauvoir, Johnny, Mao et Hitler.

L'avis du délirien: ⭐⭐⭐⭐


Franz-Olivier Giesbert confirme ses dons de conteur : il sait raconter une histoire, dans une langue sans prétention mais limpide, dans laquelle s'exprime une grande sensibilité.

A propos de l'auteur: 
Franz-Olivier Giesbert , né en 1949 aux Etats Unis, est un journaliste, biographe et romancier français.

Il est issu, côté paternel, d’une famille d’origine allemande et juive immigrée aux États-Unis à la veille de la 1re Guerre mondiale et, côté maternel, d’une famille normande et catholique dirigeant à Elbeuf une importante imprimerie régionale. Avec une mère professeur de philosophie et un père dessinateur commercial passé par l’Art Institut of Chicago, il est éduqué dans un milieu intellectuellement élevé mais touché par la violence d’un père traumatisé par son débarquement en Normandie.
Il entre en 1969 au Centre de formation des journalistes, où il se lie entre autres avec Patrick Poivre d'Arvor. 
Dès la rentrée 1971, il est recruté au service politique du Nouvel observateur. Il est promu « grand reporter » (septembre 1979) puis correspondant aux États-Unis en janvier 1980. ll est rappelé à Paris en 1981pour prendre la tête du service politique. Il quitte le Nouvel Observateur le 8 septembre 1988 pour Le Figaro. Il quitte ses fonctions en septembre 2000, et entre à l’hebdomadaire Le Point en qualité de directeur. Il a écrit 11 romans.

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