La lecture de Dany.C;Yces.C; Patrick.S;Marine.V;Elisabeth,Marie Catherine;Annie.C: " La muraille de lave" de Analdur Indridason

 


La Muraille de lave à laquelle fait allusion le titre est une falaise de basalte au pied de laquelle un tourbillon violent engloutit toutes les embarcations qui s’approchent, c’est aussi le surnom qui a été donné au siège social d’une grande banque, à l’architecture sombre et aux pratiques discutables.

 Un policier, Sigurdur Oli, mène de front plusieurs enquêtes criminelles qui à priori n'ont pas de lien entre elles : pédophilie, meurtre, disparition suspecte...

 Il reconnaît par hasard dans la rue l'un des témoins d'une affaire de pédophilie en partie résolue et le suit pour découvrir le secret de cet homme, obsédé par son passé de victime, qui n’a de cesse de retrouver son bourreau.

 Simultanément,  un ami lui demande d'aider discrètement un couple de jeunes cadres qui, pratiquant l'échangisme, fait l'objet d'un chantage par un autre couple dont la femme va être assassinée. Le policier est persuadé que l’assassin se trouve entre les murs de la banque.

 Perturbé  par son divorce, ayant des relations complexes avec ses parents, surveillé de près par sa hiérarchie qui n'apprécie pas toujours ses méthodes, Sigurdur Oli va aller jusqu'au bout d'une histoire surprenante, révélant la cupidité qui s'est emparée de la société islandaise avec l'expansion mondiale des modèles financiers.

 L’avis du Délirien: ⭐⭐⭐⭐

L’histoire s’inspire de la crise économique de 2008 et des ravages moraux (ou immoraux) qu'elle a engendrés.

Le texte est très vivant : beaucoup d’échanges verbaux avec un ton parfois incisif, un vocabulaire parfois un peu cru pendant les interrogatoires. Quelques difficultés tout de même à retenir les noms parfois compliqués des personnages. « La muraille de lave » d’Arnaldur Indridason est vraiment un roman captivant, une véritable immersion dans le paysage islandais : paysage d’abord urbain puis celui des dangereuses falaises de la « muraille de lave ».

Cela donne envie de lire d’autres livres de cet auteur et peut-être aussi de se rendre en Islande !

 A propos de l’auteur 

 Arnaldur Indriðason, né le 28 janvier 1961 à Reykjavík, est un écrivain islandais. En 1996, Arnaldur Indriðason obtient un diplôme en histoire à l’université d'Islande. Journaliste au Morgunblaðið en 1981-1982, il devient scénariste indépendant.  Il vit à Reykjavik avec sa femme et ses trois enfants. Il est le fils de l'écrivain Indriði G. Porsteinsson.

Les principaux romans d'Arnaldur Indriðason mettent en scène la même équipe d'enquêteurs, dont l'abrupt Erlendur torturé par la disparition de son frère alors qu'il n'était qu'un enfant et tourmenté par sa fille toxicomane. Ce sont ces souffrances et les conditions qui les ont engendrées qui intéressent particulièrement Arnaldur car « le bonheur se suffit à lui-même, il n'y a rien à en dire ».

14 livres composent la série "des aventures du commissaire Erlendur Sveinsson" et de son équipe, dont Sigurdur Oli fait partie.

Amaldur Indrioason a été récompensé par des prix pour La cité des jarres, La femme en vert, La voix, L’homme du lac, Hypothermie.

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