À quinze ans, Michaël rencontre Hanna Schmitz qui en a trente-cinq. Il devient son amant, son « Garçon ».
Entre eux s’instaure rapidement un rituel amoureux très précis : « Lecture, douche, faire l’amour et rester encore un moment étendus ensemble, tel était le rituel de nos rendez-vous. C’était une auditrice attentive. »
Hanna aime qu’on lui fasse la lecture. Ce qui semble un simple agrément dissimule en réalité un secret. Hanna disparaît un jour, sans prévenir. Pour le jeune homme, le choc est terrible. « Je m’étais certes détourné du souvenir d’Hanna, mais sans le surmonter. »
Des années plus tard, Michaël, étudiant en droit, la retrouve en cours d’assises.
Hanna est accusée avec quatre autres femmes de la mort de prisonnières pendant la seconde guerre mondiale.
Au cours du procès, Hanna reconnaît les faits, mais se défend maladroitement. Elle demande la justice et la justesse, mais son attitude et ses propos jouent sans cesse en sa défaveur. Michaël perce alors le secret d’Hanna à jour.
Alors que la révélation pourrait aider l’accusée, Michaël choisit de se taire pour préserver l’orgueil blessé d’une femme déterminée et courageuse.
Le procès de ces cinq surveillantes de camp est le procès d’une génération qui n’a pas empêché les crimes. Hanna pose sincèrement au juge la question de la responsabilité, mais la réponse de celui-ci est sans valeur pour Hanna.Il étudie le droit à l'Université de Heidelberg, puis à l'Université libre de Berlin, et exerce comme professeur à Bonn et à Francfort. Depuis 1992, il est professeur de droit public et de philosophie du droit à l'Université Humboldt de Berlin.
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