La lecture de Dany.C, Sylvette.M, Maryvonne.B, Claude.M, Barbara.M, Martine.R et Martine.V: "On s'y fera" de Zoya Pirzad: Ira, ira pas ?


Roman littérature Iranienne

Trois générations de femmes iraniennes s’affrontent dans un monde où règnent depuis longtemps les interdits et le non-dit.

Arazou, femme active et divorcée dirige une agence immobilière après le décès de son père. Sa mère ne comprend absolument pas ce choix qui pourtant lui permet de garder le train de vie que lui offrait son défunt mari, criblé de dette au moment de son décès. Elle vit en princesse et entretient une relation catastrophique avec sa fille. 

Et puis Ayeh, sa fille, 19 ans, moderne tout en respectant les traditions, qui ne rêve que de Paris pour retrouver son père qui est resté y vivre. Toute repose sur les épaules d’Arezou, sa vie n’est pas de tout repos. 

C’est alors qu’une rencontre vient perturber son destin. 

Un homme, Zardjou, lui fait comprendre avec beaucoup de patience et de délicatesse combien il pourrait la rendre heureuse. On la suit dans ses hésitations, entre rire et larmes, espérant avec elle profiter enfin d’une certaine beauté de la vie. 

Entre sa mère qui lui parle comme si elles avaient le même âge et sa fille, soutenue par sa grand-mère, qui ne la ménage pas, on espère jusqu’au bout qu’Arezou choisira le chemin que lui propose cet homme qu’elle trouve «pas comme les autres» au grand dam de son amie Shirine, Cette dernière l’avait poussée à répondre aux avances de cet homme mais se révolte à l’idée qu’Arezou accepte de l’épouser,» 

Mais pourquoi te marier? Où serait le problème de vivre comme ça?» «Le problème c’est que nous ne sommes pas en Suisse mais en Iran lui répond Arezou.» 

L’avis du Délirien:   ❤❤❤

Je suis tombée sous le charme de cette écrivaine iranienne que je ne connaissais pas, C’est un beau roman qui nous emmène en Iran découvrir la vie de ces femmes entre modernité et tradition.  

L’écriture est fluide et vivante. C’est le quotidien qui est raconté, nous interpelant sur ce que serait le nôtre en pareille situation dans notre propre société. Quelle décision va prendre Arezou ? 

A propos de l'auteur :

Romancière, traductrice, Zoyâ Pirzâd, née à Abadan en Iran d’un père iranien d’origine russe et d’une mère arménienne, fait partie de ces auteurs iraniens majeurs qui ouvrent sur le monde l’écriture persane sans rien céder de leur singularité. 

Découverte par Zulma en 2007, elle a reçu en 2009, pour le Goût âpre des kakis, le Prix Courrier International du meilleur livre étranger. C’est moi qui éteins les lumières, immense succès en Iran, fut  également salué par de nombreux prix.


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Commentaires

  1. Histoire d’amour dans un pays où les hommes paraissent peu ‘fiables’ : une femme divorcée qui a à sa charge sa mère, sa fille, l’agence immobilière de son père décédé et les employés.
    Une histoire assez banale qui pourrait se passer dans n’importe quel pays.
    Par rapport à l’Iran, on trouve quelques thèmes légèrement abordés, comme la descente de la police des mœurs dans un salon de thé.
    Je n’ai pas aimé l’écriture avec beaucoup de dialogues. On a du mal à suivre, qui dit quoi !
    Beaucoup de détail, description détaillée de la scène entre chaque dialogue, on a l’impression de suivre un film en audiodescription.
    En définitive, je n’ai pas été emballée, ni par l’histoire, qui ne parle pas suffisamment de l’Iran à mon goût, ni de l’écriture que j’ai trouvée ennuyeuse.

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merci d'avoir laissé ce commentaire très pertinent !