La lecture de Patrick.S: "Au grand lavoir": la résilience.



L’auteure se met dans la peau de l’assassin de sa mère, elle découvre par hasard qu'il est jardinier à Nogent Le Rotrou.

La particularité du récit résidence dans le fait que se mélangent la fiction (découverte et rencontre de l’assassin présumé) et la réalité (assassinat de sa mère). Tout est axé sur les ambiguïtés, la haine, le repentir et le désir du pardon.

Sophie continue à Interroger ses origines pour soigner ses blessures. 

L'avis du délirien:❤❤❤
J’ai aimé l’histoire, son écriture simple et colorée, les odes aux fleurs et végétaux. Tout a contribué à me donner envie de de lire les 2 autres romans, ce que j'ai fait avec plaisir.

A propos de l'auteure:
Née en 1965, dans l’est de la France , Sophie est, en premier lieu, comédienne de théâtre. Sa mère est assassinée en 1985. C'est en 2014 que débute une nouvelle voie, celle de l'écriture à la suite d'une deuxième tragédie, la mort subite de sa fille Camille, âgée de 16 ans, la veille de Noël. Elle publie, en 2015 son premier roman, Camille mon envolée, abordant la thématique du deuil. Son deuxième roman, "La suture", est consacré à sa mère, disparue prématurément et tragiquement ; elle y enquête sur le passé de sa mère.

En août 2018 sort de son troisième roman,"Au grand lavoir", dans lequel elle aborde les circonstances de l'assassinat de sa mère et la confrontation avec son meurtrier. Pour ce roman, elle recevra le Prix de littérature de l’Union Europeenne.

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