la lecture de Nicole.S: "Les sirènes de Bagdad" de Yasmina Khadra



Pour le personnage principal des "sirènes de Bagdad", l’humiliation finale a lieu lors d’un contrôle des forces américaines, où il voit son père maltraité et humilié. Il voit les parties génitales de son géniteur, ce qui est l’infamie suprême que bien sur, un occidental ne peut comprendre.

Le jeune héros, un bédouin dont on ne connaitra jamais le nom, n'est que rarement parvenu à m'émouvoir ,aveuglé par la haine après les humiliations subies par son père, toujours manipulé par des hommes contre qui il avait pourtant été mis en garde. 

Jamais la réflexion n'interviendra chez lui, lui qui sera dans l'aveuglement jusqu'au dénouement final.

Certes, il y a de superbes passages dans ce roman, une belle évocation des traditions aussi mais l'ensemble me paraît manquer de crédibilité et des longueurs nuisent au rythme de l'action.

L'avis du délirien: ⭐⭐⭐

L'écriture de Yasmina Khadra est toujours magique et fascinante.

Pourtant, j'avoue avoir éprouvé quelques difficultés à être transporté dans ce roman.

A propos de l'auteur: 

Yasmina Khadra, de son vrai nom Mohammed Moulessehoul, est né en 1955 dans le Sahara algérien. Écrivain de langue française, son œuvre est connue et saluée dans le monde entier. La trilogie Les Hirondelles de Kaboul, L'Attentat et Les Sirènes de Bagdad, consacrée au conflit entre Orient et Occident, a largement contribué à la renommée de cet auteur majeur. 


Ce que le jour doit à la nuit – meilleur livre de l'année 2008 pour le magazine LIRE et prix France Télévisions 2008 – a été adapté au cinéma par Alexandre Arcady en 2012. L'Attentat a reçu, entre autres, le prix des libraires 2006, le prix Tropiques 2006 et le grand prix des lectrices Côté Femme. Son adaptation cinématographique par le réalisateur Ziad Doueiri est sortie en mai 2013 sur les écrans et a remporté de nombreux prix lors de festivals, notamment l'Étoile d'or à Marrakech. L'Attentat a été traduit dans 36 pays, dont les États-Unis, la Russie, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, le Japon et Israël. En 2011, Yasmina Khadra a reçu le Grand prix de littérature Henri Gal de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre.

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