De la pâte à modeler qui bouche des éviers, une inondation et une école pour enfants spéciaux fermée… Les six élèves scolarisés à part se retrouvent obligés d’intégrer l’établissement voisin destiné aux enfants « normaux ». Tout va alors de mal en pis : le simple cours de sport met le professeur à terre, le policier chargé de leur enseigner le code de la route se fait renverser, le spectacle de fin d’année vire au désastre… et au milieu de ce fatras, le mystère reste entier : qui a provoqué l’inondation de l’école ?
La pratique narratrice « enfant spéciale qui comprend trop vite » sert à expliquer lourdement toutes les trois lignes des mots ou expressions jugés trop compliqués : « faire amende honorable », « soporifique », « intolérance »…
L’humour scatologique est forcément présent et agrémenté de bons mots d’enfant à la tonalité fabriquée (« pourquoi les fractions feraient des cygnes ? », rétorque le petit Giovanni quand on lui dit qu’il n’y a aucun signe d’effraction).
La merveilleuse institutrice, le maladroit directeur d’école et sa leçon sur la démocratie, le policier les fesses à l’air à l’hôpital… « Il paraît que l’enfer est pavé de bonnes intentions : ça veut dire on croit faire quelque chose pour aider mais en réalité ça n’aide pas du tout. Il vaut mieux que chacun se mêle de ses affaires », explique Joséphine, cette enfant qui a le don décidément de comprendre les choses trop vite…
L'avis du délirien: ⭐⭐⭐⭐
J'ai lu ce livre en deux heures!
Il m'a fait beaucoup de bien après la lecture du dernier de Isham Matar.
C'est drôle, cette petite Joséphine est hilarante et à réponse à tout...
Bref, pas un grand chef-d'œuvre mais agréable !
A propos de l'auteur:
Écrivain suisse romand,né en 1985, Joël Dicker est fils d'une libraire genevoise et d'un professeur de français.
À l’âge de dix ans, il fonde "La Gazette des Animaux", une revue sur la nature qu’il dirigera pendant sept années et qui lui vaudra de recevoir le Prix Cunéo pour la protection de la nature et d’être désigné "plus jeune rédacteur en chef de Suisse" par La Tribune de Genève.
À l’âge de 19 ans, il s’offre une parenthèse au Cours Florent à Paris, avant d’étudier finalement le droit à l’Université de Genève, d’où il sortira diplômé en 2010. À 20 ans, il fait ses premiers pas d’écrivain. Une première nouvelle, "Le Tigre", est primée en 2005 dans le cadre du Prix International des jeunes auteurs et publiée dans le recueil des lauréats, aux Éditions de l’Hèbe (Suisse). À l’âge de 24 ans, il écrit son premier roman, "Les derniers jours de nos pères", pour lequel il reçoit le Prix des écrivains genevois en 2010. Le roman paraîtra finalement au début janvier 2012.
En septembre 2012 sort son deuxième roman, "La vérité sur l’affaire Harry Quebert", qui a été le roman francophone le plus vendu de la dernière décennie dans l'édition française.
En septembre 2012 sort son deuxième roman, "La vérité sur l’affaire Harry Quebert", qui a été le roman francophone le plus vendu de la dernière décennie dans l'édition française.
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