J’avais beaucoup aimé «Âme brisée», je me suis plongée avec grand plaisir dans ce nouveau roman.
Et c’est une réussite, un savoureux mélange d’histoire et de musique !
L’histoire se déroule sur deux périodes, 2016 et 1934-1945.
En 2016, Pamina, une jeune et talentueuse luthière travaille dans l’atelier du légendaire Jacques Maillard.
Après un concert, Guillaume Walter, célèbre violoncelliste, vient leur confier son instrument, un Matteo Goffriller de 1712, qui semble avoir un très léger problème de sonorité.
Pamina va minutieusement détabler le violoncelle et découvrir l’intérieur de l’instrument. A sa grande surprise, elle va trouver une photo à l’intérieur du tasseau ainsi que deux lettres enroulées.
Ces documents vont nous emmener en 1945, au Japon avec un talentueux jeune violoncelliste Ken Mizutani et son amie luthière Hortense Schmidt.
Mais je n’en dis pas plus, l’histoire est très belle. C’est un mélange d’Histoire, de musique, d’amour, d’amitié, de passion, d’espoir, démontrant l’importance de la transmission.
Et puis Akira Mizubayashi a un tel talent de conteur ! Son écriture est magnifique, à chacun de ses romans il me bouleverse !
L'avis du délirien: 5/5
Alors je ne peux que conseiller ce très beau roman……
A propos de l'auteur: 
Écrivain et traducteur japonais, Akira Mizubayshi est né en 1951.
Il enseigne le français à l'université Sophia de Tokyo.
Il est l'auteur de plusieurs livres écrits en français aux Éditions Gallimard, dont Une langue venue d'ailleurs (L'Un et l'autre, 2011) qui a reçu le prix littéraire Richelieu de la francophonie 2013, le prix du Rayonnement de la langue et de la littérature françaises 2011 et le prix littéraire de l'Asie 2011.
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